Le relais : les réseaux sociaux
1. Objectifs des réseaux sociaux en e-Commerce :
Déjà, il faut définir les objectifs. C’est sympa de glandouiller sur Facebook, TikTok & leurs copains, mais en e-commerce, l’objectif c’est vendre. Donc, on se fixe des objectifs. Exemples d’objectifs :
Augmentation de la notoriété de la marque : les réseaux sociaux permettent d'augmenter la visibilité de votre marque auprès d'un public plus large, en créant une présence en ligne forte. Voir à faire des « Social Ads », on en parle un petit peu après, si l’objectif est la notoriété.
Par exemple, augmenter le nombre de followers sur Instagram de 10 000 à 50 000 en 6 mois.
Engagement des clients : les réseaux sociaux offrent des opportunités pour interagir directement avec les clients (feedback), en répondant à leurs questions (SAV), en recueillant leurs commentaires (avis produits) et en créant des liens plus étroits (récompenses programme fidélité.)
Par exemple, répondre à 95% des commentaires clients dans les 2 heures suivant leur publication.
Génération de trafic : les réseaux sociaux peuvent diriger un flux continu de trafic vers votre site e-commerce, contribuant ainsi à augmenter les ventes. Comme évoqué : attention à ne pas rediriger vers les places de marché ! (Soignez votre marge !)
Par exemple, augmenter le trafic organique des médias sociaux de 20% d'une année à l'autre.
Conversions et ventes : les réseaux sociaux peuvent être un canal de vente directe grâce aux options d'achat intégrées, aux publicités ciblées et aux campagnes promotionnelles. C’est une autre option, mais voir point précédent : soignez votre marge !
Par exemple, générer 15 000€ de ventes directes à partir des médias sociaux en un mois.
A titre personnel, je n’achète pas sur les réseaux sociaux et assez peu sur les places de marché parce que justement, un produit vendu par un e-commerce (qui prend sa part) sur une place de marché (qui prend sa part) ; je me dis que je peux trouver ce produit à 15% moins cher ailleurs.
2. Moyens à mettre en oeuvre :
Impeccable, on a défini nos objectifs e-commerce concernant les réseaux sociaux. Maintenant, voyons les moyens mettre en œuvre pour gagner en notoriété ou drainer du trafic vers notre site e-commerce.
L’étape 0 étant de définir sur quel réseau social s’investir.
Si les coûts de maintenance de sites e-commerce sont assez maîtrisés, les coûts des réseaux sociaux le sont beaucoup moins à mes yeux. Mais c’est certain : plus vous en avez, plus cela coûtera cher. Et chaque réseau social à ses codes, ses communautés d’adeptes et plus que vos goûts propres, c’est votre cible qui déterminera où vous allez devoir investir…
Création de contenu de qualité : produisez régulièrement du contenu à haute valeur ajoutée, tel que des images de produits, des vidéos de démonstration, des comparatifs, des recettes, etc.
L’époque du « J’ai une page Facebook les gens vont m’acheter mes produits » est révolue. Si vous n’apportez pas de valeur ajoutée, personne ne relaiera vos contenus et sans viralité, la puissance n’est rien (oui, c’est Pirelli.)
Publicités ciblées : utilisez la publicité sur les réseaux sociaux pour atteindre des audiences spécifiques en fonction de leurs intérêts, de leur démographie, etc.
Sans le point précédent, c’est coûteux et inutile : si vous n’apportez rien, vous aurez beau diffuser, personne n’adhérera (le principe de créer une communauté qui achète votre marque, c’est que votre marque est capable de fédérer autour de quelque chose.)
Relations presse et influenceurs : les relations presse, c’est pour ceux qui connaissent. Ca paraît simple (des invitations, un buffet, un communiqué et des sourires) ; sauf qu’en fait c’est compliqué pour que ça marche vraiment. Les journalistes, quand ils ont de l’audience, sont sursollicités. Et un publireportage, c’est bien, mais insuffisant / cher pour faire du volume.
Mais pire, les influenceurs. Collaborer avec des influenceurs pertinents peut augmenter votre visibilité et la crédibilité de votre marque. Se référer au point 1, nous avons des agences partenaires ici à l’agence web Les Vikings qui sauront vous accompagner dans cet univers.
J’insiste pas mal sur ce point ; c’est pour moi le plus nébuleux de la stratégie digitale.
Par exemple, stratégie d’une marque de vêtements qui a investi :
- 22 000€ pour une story + un post (influenceur 1)
- 45 000€ pour une story + un post (influenceur 2)
- Total : 7 000€ de CA généré
Donc faites-vous accompagner.
Gestion de la réputation : la veille, c’est central.
Surveillez les commentaires, répondez aux plaintes et assurez-vous que votre marque est bien perçue sur les réseaux sociaux. Cela permet d’identifier des signaux faibles et de les traiter avant qu’un buzz massif n’apparaisse. Enfin, sauf sur Twitter / X ; là si vous ne vous faites pas insulter, c’est que vous n’existez pas.
Suivi des analyses : après la veille, l’analyse. Utilisez des outils d'analyse avancés pour mesurer la performance de vos campagnes, y compris le taux de conversion, le retour sur investissement (ROI), le coût par clic (CPC), etc. Il y a de bons outils pour ça, Facebook Insights, Instagram Insights, LinkedIn Analytics, Sprout Social, Mention, Buffer…
3. Mesure de la performance :
Comme j’aime être pragmatique, voici en vrac quelques mesures importantes à suivre pour quantifier le succès de vos investissements en réseaux sociaux.
- Les thunes.
Voilà la seule métrique. « Ho mais qu’il est marrant », merci.
Y a quelques autres « KPI » en stratégie digitale réseaux sociaux, on va faire court : - Trafic et conversion : suivez le trafic généré à partir des médias sociaux vers votre site web et mesurez les taux de conversion pour évaluer l'impact direct sur les ventes.
- Engagement : mesurez l'engagement de votre public (likes, partages, commentaires) pour évaluer la pertinence de votre contenu. C’est très rentable sur le long terme.
- Portée et croissance de l'audience : surveillez le nombre de nouveaux abonnés et la portée de vos publications pour évaluer la croissance de votre audience.
- Retour sur investissement (roi) : calculez le ROI en comparant les revenus générés par les médias sociaux avec les coûts de marketing. Par exemple, atteindre un ROI de 5 pour 1 pour une campagne publicitaire sur LinkedIn.
- Analyse concurrentielle : comparez vos performances avec celles de vos concurrents pour identifier les opportunités d'amélioration (= voler les types de contenus qui fonctionnent. « Ho mais qu’il est marrant. »)
- Taux de rebond : analysez le taux de rebond pour comprendre si le trafic en provenance des réseaux sociaux est de haute qualité et convertit bien.
Puis bon. Le CA, hein. On fait de l’e-commerce à un moment, on est pas là pour enfiler des perles.